OUF ! Toujours !

 C'est une bonheur de voir à quel point cet album inspire les enseignant-es ! Dans la classe de Myriam Jouret, à l'école Jules Ferry de Toulouse, les élèves ont écrit 5 albums formidables! 

Les illustrations sont des photos de compositions réalisées à base d'objets de récupération. Elles sont cocasses et très réussies. Quant aux textes, ils ont fait l'objet d'une démarche pédagogique très fouillée qui m'a laissée très admirative: 

En préalable, la classe a réalisé un travail de fonds en sciences sur les différents cycles de vie. Papillon, tortue par exemple.

Etape 1 : par groupe, les enfants dessinent les différentes étapes d'un cycle de vie. Chaque groupe traite d'un animal différent. 


Etape 2 : quand les stades sont bien identifiés, on cherche les dangers potentiels qui pourraient empêcher l'histoire de se poursuivre.


Etape 3 : on passe à l'écriture de la phrase.

J'avoue que je suis fan des reformulations du titre ! 










OUF !

 Le CP de l'école de Deyme, près de Toulouse, ont réalisé 5 beaux albums à partir de notre " OUF!". 

La façon dont ils se sont appropriés mon texte est particulièrement touchante. Beaucoup de travail et de réflexion. Beaucoup d'imagination aussi. Bravo à leur maîtresse, Françoise Jacquart. 




Pour entendre les petites voix, il faut cliquer sur l'icone. Hop ! 


L'aventure d'un abricot


L'aventure d'une orange


L'aventure d'une cerise


L'aventure d'une noix


L'aventure d'une pomme

Croisons les albums !



Une classe de CP a lu "Carnavalphabet" et "Le livre des peut-être"... 


Lors de mon intervention dans la classe, nous avons imaginé des "peut-être" appliqués aux lettres de l'alphabet. La maîtresse a tout noté sous la dictée...Nous avons bien ri et les idées étaient très originales. Pour des élèves de CP, les sons dans les mots, c'est tout un programme



...

A partir du petit roman " Mystère au palais"...



A partir des illustrations de Mystère au palais, une classe de CP a imaginé une histoire. La structure accumulative et très séquentielle guide les élèves. Le scénario est finalement assez proche de mon propre texte mais les zones de liberté sont importantes, en particuliers au niveau des dialogues entre les personnages ...




A partir de l'album " Contes d'un roi pas si sage"...

La géographie imaginaire du pays d'Artégan se prête à un travail passionnant. elle permet en effet de faire des liens entre les différents moments des différents textes et elle invite les élèves à se représenter les lieux dans lesquels se déroulent les actions. 

En un premier temps, les enfants ont surligné les éléments de description du décor dans lequel se situe l'action. Puis, à l'aide de jouets et d'éléments récupérés, feuilles, graviers, morceaux de bois, ils ont réalisé une maquette.

Quelques photos:





A partir de " La princesse à la plume blanche" ...

 Pour les classes de cycle 3 qui ont travaillé sur "La princesse à la plume blanche", voici une idée de production d'écrit qui a fait ses preuves :


Proposition: réécrire le conte du point de vue de Aakar, le fis du cornac. Voici le début du texte écrit par les élèves, en interaction étroite avec la maîtresse, bien entendu :




Hors-champ....

Dans un album, la question de ce qu'on voit est bien sûr, essentielle. Les enseignant-e-s mènent des activités très malines et drôles pour inciter les élèves à parcourir des yeux les pages à la recherche d'indices qui viendront compléter leur compréhension du texte. Mais ce qui peut être intéressant aussi, primordial, même, c'est de conduire les jeunes lecteurs et lectrices à aborder l'espace de la page par ce qu'il ne montre pas. Toute image suppose un cadrage. Tout cadrage est un choix. 

S'interroger sur ce fait de page c'est chercher, au delà de ce que l'on voit, quelles étaient les intentions des auteurs. C'est aussi mobiliser ce que le texte dit ou cache pour en comprendre, en profondeur, le propos. 

Notre album " Le cerf-volant de Toshiro" se prête bien à ce questionnement là. Stéphane Nicolet a joué du hors-champ et du cadrage avec intelligence. Il faut suivre le fil, ou plutôt la ficelle bien au delà des bords de la page pour découvrir le cerf-volant qui flotte au-dessus de la scène qui est représentée. Il en est de même pour les personnages dont on ne voit parfois que les pieds. Ils sont pourtant bien là, dans ce no-man's land de l'image. Ils sont là, puisque leur présence est dénoncée par le texte. L'occasion d'ailleurs de faire face à la puissance des mots. 

Il y a quelque temps, j'ai proposé à une classe de réfléchir à tout cela ...